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Booklette
31 octobre 2010

Les yeux jaunes des crocodiles

les_yeux_jaunes_du_crocodileDe : Katherine Pancol
Livre de Poche

 

Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours, d'amitié, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce r
oman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.

 

Le titre de ce livre m'intriguait. Les critiques postives et sa couverture colorée ont finis de me convaincre.
"Ce roman c'est la vie ", peut être pas LA vie, mais on y trouve des tranches de vie. Celle de Joséphine qui a pris l'habitude de vivre dans l'ombre de sa soeur et de son mari,  celle d'Antoine (son mari) qui ne peut se résoudre à se dévaluer sur le marché du travail, celles d'Hortense et Zoé (leurs filles). Celles de Marcel et Henriette les grands-parents. Celles d'Iris, Philippe et Alexandre (la tante, l'oncle et le cousin) qui sous des couvert de perfection cache une monotonie désarmante. Celle de Josiane la maîtresse de Marcel. Celles de Shirley et Gary les amis.
En fonction des situations on se reconnait dans les uns ou les autres. C'est le genre d'histoire qui le donne l'impression de mieux comprendre ce qui se passe dans la vie de l'intérieur : la psychologie des personnages est explicitée, les relations se tissent, s'opposent, se transforment...
J'ai passé un agréable moment, il me tardait à chaque fois de retrouver ce petit monde. J'ai pris plaisir à voir Joséphine évoluer et se fortifier.
Par contre, j'ai été un peu déçue par ce qui arrive à Antoine, à mes yeux il valait mieux que cela.

Je ne sais pas si je lirais la suite de cet opus. Cette première partie de l'histoire se suffit à elle-même. Peut être que dans un petit moment ça sera sympathique de retrouver les personnages.

Quelques morceaux choisis :

"Joséphine aurait voulu suspendre le temps, s'emparer de ce moment de bonheur et le mettre en bouteille. Le bonheur songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec un majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque. "

" Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, il ne faut pas les laisser passer."

"(...) la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est la vie, fais-lui confiance. C'est une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fais boire la tasse et tu crois que tu vas mourrir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. [...] C'est ça la vie [...] Des vagues et des vagues."

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